Les Canadiens de 50 ans et plus sous-estiment grandement leur risque de zona

  • Seulement 9 % ont une compréhension juste de l’incidence du zona, et 72 % sous-estiment grandement ou déclarent ignorer leur risque de développer cette maladie
  • 49 % ne savent pas que le risque de zona est influencé par l’âge
  • 41 % croient à tort que le zona peut être contracté d’une personne atteinte du zona

MISSISSAUGA (ONTARIO) – Un nouveau sondage Léger [1] mené auprès de Canadiens de 50 ans et plus révèle une méconnaissance du zona chez ce groupe à risque, bien que 8 répondants sur 10 disent bien connaître cette maladie (82 %).

Le zona prend habituellement la forme d’une éruption cutanée avec des vésicules engendrant une douleur décrite comme un endolorissement ou une sensation de brûlure, de coup de poignard ou de décharge électrique sur la poitrine, l’abdomen ou le visage [2]. Parmi les personnes présentant un zona, 5 à 30 % seront également atteintes de névralgie post-zostérienne (NPZ)[3], une douleur tenace sur le trajet d’un nerf qui peut durer des semaines ou des mois, et parfois même plusieurs années[3]. Le sondage démontre toutefois que 1 répondant sur 5 (19%) pense que le zona est inoffensif, qu’il ne s’agit que d’une éruption cutanée ou qu’il ne peut entraîner aucune conséquence à long terme.

Les résultats du sondage démontrent également que les Canadiens de 50 ans et plus sous-estiment grandement leur risque de développer le zona. Selon le sondage, moins de 10 % savent que 1 adulte de 50 ans ou plus sur 3 souffrira du zona au cours de sa vie[2] et 72 % admettent ignorer leur risque ou le sous-estiment grandement en l’évaluant à 1 personne sur 1 000 ou 1 personne sur 100.

« Le zona est une infection virale fréquente qui touche un grand nombre de personnes âgées au Canada, et les résultats de ce sondage sont préoccupants », mentionne Marni Freeman, directrice médicale nationale, GSK Canada. « Au Canada, le nombre de personnes âgées de 50 ans et plus dépasse les 15 millions et représente près de 40 % de la population[4]. Il est donc essentiel de mieux sensibiliser les adultes âgés au sujet du zona pour limiter le fardeau de cette maladie et ses conséquences possibles sur les personnes, leur famille et leurs proches aidants, mais également sur notre système de santé. »

Avec l’âge, notre système immunitaire vieillit aussi. Alors que 87 % des personnes sondées disent connaître le fonctionnement du système immunitaire, 1 participant sur 2 ne sait pas que le risque de zona est influencé par l’âge (49 %). En réalité, non seulement le système immunitaire s’affaiblit naturellement avec l’âge, ce qui limite sa capacité à faire face aux infections et augmente le risque de zona[5], mais en plus, à l’âge de 85 ans, l’incidence du zona s’élève à 1 personne sur 2 [6].

La transmission de la maladie est un autre aspect mal compris par les Canadiens plus âgés. 2 participants au sondage sur 3 croient que le zona est un peu, modérément ou très contagieux (64 %); 41 % pensent que le zona peut être contracté d’une personne qui en est atteinte; et 33 % pensent que le zona peut être contracté d’une personne atteinte de la varicelle. Dans les faits, il n’est pas possible de développer un zona au contact d’une personne atteinte de zona ou de varicelle. Le zona est une réactivation du virus varicelle-zona, qui demeure dans les cellules nerveuses après avoir causé la varicelle. La réactivation de ce virus donne lieu au zona, et elle peut survenir des années après l’infection initiale, au moment où le système immunitaire est affaibli en raison de l’âge, du stress, de certains problèmes de santé ou de la prise de certains médicaments[7].

Outre de ces résultats, le sondage Léger dévoile que 1 Canadien de 50 ans et plus sur 5 pense qu’il n’existe aucun moyen efficace de prévenir un zona (19%) et que 1 sur 2 dit ne pas avoir discuté du zona avec un professionnel de la santé au cours des cinq dernières années (54 %). GSK invite donc les patients et les professionnels de la santé à parler du zona.

À propos du zona

Le zona, aussi appelé herpès zoster, est une infection qui prend la forme d’une éruption cutanée douloureuse qui s’accompagne de vésicules. Il est causé par le virus varicelle-zona, qui entraîne également la varicelle[2]. Toute personne qui a eu la varicelle (c’est-à-dire 90 % des adultes canadiens) peut développer un zona[8]. Après la guérison de la varicelle, le virus demeure dans les nerfs, en « dormance », sans causer de symptômes. Des années plus tard, le virus peut se réactiver (« se réveiller ») et causer un zona. Ceci se produit habituellement lorsque le système immunitaire est affaibli en raison de l’âge, du stress, de certains problèmes de santé ou de la prise de certains médicaments[7].

Les symptômes du zona surviennent en étapes. Au début, les patients peuvent avoir mal à la tête ou remarquer une sensibilité à la lumière, et ils peuvent ensuite ressentir une douleur, des picotements et/ou des démangeaisons[2]. Chez la plupart des patients atteints de zona, une éruption cutanée apparait et se transforme en groupes de petites vésicules remplies de liquide qui s’assèchent puis forment une croûte. Les patients peuvent aussi ressentir des étourdissements, une faiblesse, une altération de la vue ou des changements dans la capacité à réfléchir. Bien que la peau guérisse habituellement en quelques semaines, l’éruption cutanée peut entraîner des cicatrices chez certains patients. Si l’éruption cutanée survient au visage, et plus particulièrement près des yeux ou sur le bout du nez, il s’agit d’un signe que des problèmes oculaires ultérieurs pourraient survenir[7]. En plus d’un inconfort lié à l’éruption cutanée, la maladie entraîne une douleur qui touche les nerfs et qui est décrite comme une sensation de brûlure ou de coup de poignard, ou comme encore une douleur pulsatile[9]. Cette douleur disparait généralement lors de la guérison de l’éruption cutanée, mais dans environ 20 % des cas, elle persiste dans les nerfs pendant des mois ou même des années; c’est ce qu’on appelle névralgie post-zostérienne (NPZ)[10]. Plus rarement, le zona peut entraîner des surinfections bactériennes cutanées, une faiblesse, une paralysie des muscles ou une perte d’audition ou de vision[9].

À propos de GSK

GSK est une société biopharmaceutique mondiale qui a pour ambition et raison d’être de réunir science, technologie et talent, car ensemble, on peut prendre une longueur d’avance sur la maladie. Pour en savoir plus, consultez le site gsk.ca.

Références

[1] Le sondage, commandé par GSK Canada, a été mené du 25 octobre au 1er novembre 2023 auprès d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 1 501 Canadiens de 50 ans ou plus membres du panel en ligne de Léger; les données étaient équilibrées et pondérées pour l’âge, le sexe et la région. À des fins de comparaisons, un échantillon probabiliste de 1 501 répondants aurait une marge d’erreur de ± 2,5 %, 19 fois sur 20.

[2] Harpaz R, et al. Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP), Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Prevention of herpes zoster: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). MMWR Recomm Rep. 2008;57(RR-5):1-30.

[3] Kawai K, Gebremeskel BG, Acosta CJ. Systematic review of incidence and complications of herpes zoster: towards a global perspective. BMJ Open. 2014;4:e004833.

[4] https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1710000501&request_locale=fr.

[5] National Advisory Committee on Immunization (NACI). An Advisory Committee Statement (ACS): Updated Recommendations on the Use of Herpes Zoster  Vaccines. 2018. https://www.canada.ca/en/services/health/publications/healthy-living/updated-recommendations-use-herpes-zoster-vaccines.html ​.

[6] Harpaz, R., I.R. Ortega-Sanchez, and J.F. Seward, Prevention of herpes zoster: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). MMWR Recomm Rep, 2008. 57(RR-5): p. 1-30

[7] Shingles. MyHealthAlberta.ca. Adapté le 18 mai 2023. Disponible au : https://myhealth.alberta.ca/Health/Pages/conditions.aspx?hwid=hw75433. Consulté le 2 novembre 2023.

[8] National Advisory Committee on Immunization. STATEMENT ON THE RECOMMENDED USE OF HERPES ZOSTER VACCINE. An Advisory Committee Statement (ACS). Can Commun Dis Rep. 2010;36(ASC-1):1-19.

[9] Shingles/Herpes Zoster Vaccine (Shingrix®) Fact Sheet. Hastings Prince Edward Public Health. 6 janvier 2021. Disponible au : https://hpepublichealth.ca/wp-content/uploads/2020/01/Imm-120-Shingles-Vaccine-Shingrix-Fact-Sheet.pdf. Consulté le 2 novembre 2023.

[10] Comité consultatif national de l’immunisation. Recommandations à jour sur l’utilisation des vaccins contre le zona. Juin 2018. Disponible au : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/healthy-living/updated-recommendations-use-herpes-zoster-vaccines-fra.pdf. Consulté le 2 novembre 2023.