SHINGRIX est maintenant approuvé au Canada pour les adultes qui présentent un risque accru de zona en raison d’une immunodéficience ou d’une immunosuppression

Mississauga (Ontario) – GlaxoSmithKline Inc. a annoncé aujourd’hui que SHINGRIX (vaccin recombinant contre le zona, avec adjuvant) est maintenant approuvé au Canada pour la prévention du zona chez les adultes âgés de 18 ans ou plus qui sont ou qui seront exposés à un risque accru de zona en raison d’une immunodéficience ou d’une immunosuppression causée par une maladie connue ou un traitement. Les personnes immunodéprimées courent un plus grand risque d’être atteintes de zona et de ses complications comparativement aux personnes immunocompétentes. L’élargissement de cette indication marque une étape importante vers un meilleur accès au vaccin contre le zona pour les Canadiens qui présentent divers facteurs de risque les exposant à un risque accru de zona.

« Un âge avancé et une immunodépression constituent les facteurs de risque de zona les plus fréquents », affirme Marni Freeman, directrice médicale pour le Canada chez GSK. « GSK est donc fière d’offrir une option de vaccination pour cette population importante de patients qui présentent un plus grand risque d’être atteints de zona, une maladie douloureuse, et de ses complications. »

SHINGRIX est un vaccin non vivant, recombinant, sous-unitaire et avec adjuvant, qui est administré en deux doses par voie intramusculaire. Il a initialement été approuvé au Canada en 2017 pour la prévention du zona chez les adultes de 50 ans ou plus. SHINGRIX est le premier vaccin contre le zona indiqué chez les personnes qui sont ou qui seront exposées à un risque accru de la maladie en raison d’une immunodéficience ou d’une immunosuppression causée par une maladie connue ou un traitement. Il combine un antigène non vivant (glycoprotéine E) et un système adjuvant (AS01B) permettant de générer une réponse immunitaire contre le virus varicelle-zona. SHINGRIX n’est pas indiqué pour la prévention de la primo-infection par le virus de la varicelle. L’élargissement de cette indication permettra à un plus grand nombre de Canadiens de recevoir le vaccin SHINGRIX.

Dans le cadre du programme de développement clinique de GSK, le rapport avantages-risques de SHINGRIX a été évalué chez des groupes de patients hétérogènes et immunodéprimés. L’approbation de l’administration de ce vaccin à de nouvelles populations est basée sur des études cliniques portant sur l’innocuité et l’efficacité de SHINGRIX chez les adultes âgés de 18 ans ou plus qui ont subi une greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques (GauCSH) ou qui reçoivent des traitements contre des hémopathies malignes (analyse a posteriori)[1][2]. Des données supplémentaires ont été recueillies sur l’innocuité et l’immunogénicité de SHINGRIX chez les adultes de 18 ans ou plus qui étaient ou qui risquaient de devenir immunodéprimés ou immunosupprimés à cause d’une maladie connue ou d’un traitement, notamment les patients infectés par le VIH, présentant des tumeurs solides ou ayant subi une greffe rénale[3],[4],[5],[6].

À propos du zona

Le zona est causé par le virus varicelle-zona, ce même virus qui est à l’origine de la varicelle[7]. Le zona se manifeste généralement comme une éruption cutanée accompagnée de vésicules douloureuses sur la poitrine, l’abdomen ou le visage. La douleur associée au zona est souvent décrite comme une sensation de brûlure, de coup de poignard ou de choc électrique. L’éruption cutanée est parfois suivie d’une névralgie postzostérienne (NPZ), qui cause une douleur tenace pouvant persister des mois, voire des années[8]. La NPZ est la complication la plus courante du zona et se manifeste dans près de 30 pour cent des cas de zona [7].

Environ 130 000 Canadiens contractent le zona chaque année[9]. Les taux d’incidence sont similaires à travers l’Amérique du Nord, l’Europe et la région d’Asie-Pacifique[10]. Les adultes plus âgés et ceux dont l’état de santé compromet leur système immunitaire risquent davantage de contracter le zona. Presque tous les Canadiens adultes (≥ 90 %) ont eu la varicelle et sont donc exposés au zona. Selon les estimations, 30 % de la population sera atteinte de zona à un moment de sa vie; cette proportion grimpe à près de 50 % chez les personnes qui vivent jusqu’à 85 ans [8] [11].

À propos de SHINGRIX

SHINGRIX (vaccin contre le zona, non vivant, recombinant, avec AS01B comme adjuvant) est un vaccin non vivant, recombinant, sous-unitaire et avec adjuvant, qui contribue à la prévention du zona. Chez les adultes âgés de 50 ans ou plus, le vaccin est administré par voie intramusculaire en deux doses espacées de deux à six mois. Il combine un antigène (glycoprotéine E du virus varicelle-zona) et un système adjuvant (AS01B)8. Chez les adultes âgés de 18 ans ou plus qui sont ou qui seront immunodéprimés ou immunosupprimés en raison d’une maladie connue ou d’un traitement et qui pourraient bénéficier d’un programme de vaccination plus court, la deuxième dose peut être administrée de un à deux mois après la première dose. Veuillez consulter les renseignements thérapeutiques canadiens relatifs à SHINGRIX (monographie), publiés sur le site www.ca.gsk.com, pour obtenir des renseignements complets sur son administration et son innocuité.

SHINGRIX est actuellement remboursé par le régime public pour les Canadiens admissibles au programme de vaccination de l’Ontario contre le zona, au programme d’immunisation du Yukon contre le zona, au régime d’Anciens Combattants Canada, au régime de la Régie de la santé des Premières Nations ou au programme Services de santé non assurés.

À propos de GSK

GSK est une entreprise mondiale de soins de santé axée sur la science, qui s’est donné pour mission d’aider les gens à être plus actifs, à se sentir mieux et à vivre plus longtemps. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter le site www.ca.gsk.com.

Références

[1]. Bastidas A, et al. JAMA 2019;132:123–133.

[2]. Dagnew AF, et al. Lancet Infect Dis 2019;19:988–1000

[3]. Berkowitz EM, et al. J Infect Dis 2015;211:1279–1287

[4]. Vink P, et al. Cancer 2019;125:1301–1312

[5]. Vink P, et al. Clin Infect Dis 2019. doi: 10.1093/cid/ciz177

[6]. Stadtmauer E, et al. Blood. 2014;124(19):2921-2929

[7]. Harpaz, et al. MMWR Recomm Rep. 2008; 57(5): 1-30 Prevention of herpes zoster: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices

[8]. Le système adjuvant AS01, propriété exclusive de GSK, contient du MPL, des liposomes et l’adjuvant QS-21 Stimulon®, dont la licence appartient à Antigenics LLC, une filiale en propriété exclusive de Agenus Inc. (NASDAQ: AGEN).

[9]. Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ). Avis sur la pertinence d’ajouter la vaccination contre le zona au Programme québécois d’immunisation. Consulté le 19 avril 2018 à l’adresse https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2381_pertinence_vaccination_zona_programme_quebecois_immunisation.pdf (PDF - 755 KB)

[10]. Brisson, M, et al. Modelling the impact of immunization on the epidemiology of varicella zoster virus. Epidemiol. Infect. 2000; 125, 651-669

[11]. 1 Harpaz R, Ortega-Sanchez IR, Seward JF. Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP), Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Prevention of herpes zoster: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). MMWR Recomm Rep. 2008 Jun;57(RR-5):1-30.