Un nouveau sondage révèle un important manque de connaissances en ce qui concerne le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les Canadiens âgés, malgré les risques pour la santé de cette population
- Près de la moitié (46 %) des Canadiens âgés interrogés n’avaient jamais entendu parler du VRS, même si une grande majorité (65 %) a déclaré avoir eu une maladie respiratoire au cours des 12 mois précédents.[1]
- Étant donné qu’environ quatre répondants sur cinq (81%) veulent plus d’information sur le VRS et que près d’un sur quatre (24 %) sont très préoccupés par le risque de contracter le virus[1], une sensibilisation publique accrue au VRS chez les adultes âgés est nécessaire.
MISSISSAUGA (Ontario) – Alors que le vieillissement en bonne santé devient un sujet d’intérêt pour bon nombre de personnes à mesure que la population canadienne vieillit, les données d’un nouveau sondage ont mis en évidence des lacunes importantes dans les connaissances des Canadiens âgés en ce qui a trait au virus respiratoire syncytial (VRS), qui est un virus respiratoire contagieux courant. Le virus peut entraîner des complications graves, notamment la pneumonie et l’hospitalisation[2], et peut avoir une incidence durable sur le fonctionnement quotidien et l’autonomie chez les adultes[3]. Le sondage en ligne, commandé par GSK, a évalué la connaissance et les attitudes au sein d’un échantillon représentatif de 1000 Canadiens âgés de 50 ans et plus à l’égard du VRS et d’autres maladies respiratoires, ainsi que l’incidence de ces conditions sur leur vie[1].
Incidence des infections par le VRS sur la santé publique
Le VRS est l’une des principales causes de maladies respiratoires chez les adultes. Selon les données les plus récentes disponibles, on estime que le VRS a causé plus de 5 millions d’infections, 470 000 hospitalisations et 33 000 décès chez les personnes de âgées de 60 ans et plus dans les pays à revenu élevé, y compris le Canada et les États-Unis, en 2019[4].
Malgré cette incidence élevée, 46 % des Canadiens âgés interrogés n’avaient jamais entendu parler du VRS.[1]Même parmi les personnes à risque accru de devenir gravement malade à la suite d’une infection par le VRS en raison d’un problème de santé sous-jacent, la connaissance du VRS est demeurée faible, et moins d’une personne sur cinq (18 %) a affirmé avoir un niveau modéré de connaissances sur le VRS. [1]
Incidence des virus respiratoires
Le sondage nous a aussi permis de mieux comprendre l’incidence des virus respiratoires comme le VRS sur les activités quotidiennes des Canadiens âgés. Parmi les répondants (65 %) qui ont déclaré avoir souffert d’une infection respiratoire au cours des 12 derniers mois (COVID-19, grippe, VRS ou autre type d’infection)[1]:
- 39 % ont déclaré qu’il leur a fallu plus de deux semaines pour se rétablir. Chez la plupart des personnes âgées de 60 ans et plus, le rétablissement a pris trois semaines ou plus (72 %).
- Près des deux tiers (65 %) ont déclaré que l’infection respiratoire perturbait leurs activités quotidiennes.
- Trois répondants sur cinq (60 %) ont dit que l’infection respiratoire avait nui à leur sommeil.
- 43 % ont dit que l’infection respiratoire avait eu une incidence sur leurs activités sociales.
- Près du tiers (29 %) ont dit que l’infection respiratoire avait nui à leur capacité de se présenter au travail.
En plus de l’incidence sur les activités quotidiennes, les répondants se sont dits préoccupés par la possibilité de ne pas pouvoir participer à des événements marquants en raison d’infections respiratoires, y compris le VRS. Les préoccupations les plus courantes concernaient les événements suivants: [1]
- Les occasions familiales (52 %)
- Les vacances (52 %)
- Les jalons importants comme les anniversaires (42 %)
Il ne s’agit pas seulement de manquer des événements marquants. Des études ont montré qu’environ un tiers des adultes âgés hospitalisés en raison du VRS connaissent un déclin fonctionnel marqué et ne pourront peut-être plus jamais fonctionner de la même façon qu’avant l’infection.[3] En outre, 8 % ont subi une perte d’autonomie continue six mois après l’hospitalisation[3].
Marni Freeman, directrice médicale nationale, GSK Canada, a déclaré : « Le VRS est un virus très contagieux et une cause majeure de maladie respiratoire chez les adultes âgés. Les personnes immunodéprimées ou qui souffrent de problèmes de santé sous-jacents, comme une maladie cardiaque ou pulmonaire chronique, présentent un risque encore plus grand de complications graves. Pour beaucoup d’entre elles, les effets potentiels à long terme du virus qui ont une incidence sur leur degré d’indépendance et leur capacité à participer pleinement aux moments précieux de la vie peuvent être particulièrement préoccupants. Les résultats du sondage soulignent que nous devons davantage éduquer les gens pour qu’ils comprennent l’ampleur du fardeau causé par cette maladie, ainsi que les moyens de la prévenir. »
Diverses méthodes peuvent aider à réduire le risque de contracter ou de propager des infections respiratoires, y compris le VRS. Notamment, il faut éviter les contacts étroits avec les personnes malades, avoir de bonnes pratiques d’hygiène comme se laver souvent les mains et tousser dans un mouchoir, ainsi que se faire vacciner. Le sondage vise à encourager plus de gens à consulter leur professionnel de la santé dans le but d’obtenir des conseils sur la manière de réduire leur risque de subir les conséquences graves potentielles du VRS.
À propos du VRS chez les adultes âgés
Le VRS est un virus contagieux courant qui touche les poumons et les voies respiratoires[5]. Chez les adultes âgés de 60 ans et plus, les données montrent un risque accru d’infection grave par le VRS, pouvant entraîner l’hospitalisation[3],[6]. Les adultes âgés sont exosées à un risque élevé de maladies graves en raison, en partie, du déclin de l’immunité lié à l’âge, et ceux qui sont atteints d’affections sous-jacentes présentent un risque encore plus élevé de maladie grave[6],[7]. Le VRS peut exacerber les affections, y compris la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), l’asthme et l’insuffisance cardiaque congestive, et peut entraîner des conséquences graves, comme la pneumonie, l’hospitalisation et le décès[3].
À propos de GSK
GSK est une société biopharmaceutique mondiale qui a pour ambition et raison d’être de réunir science, technologie et talent, car ensemble, on peut prendre une longueur d’avance sur la maladie. Pour en savoir plus, consultez le site ca.gsk.com/fr-ca/.
Référence
[1] Données internes de GSK : 2024N557710_00_RSV Awareness Survey Results. Juin 2024.
[2] Centers for Disease Control and Prevention. RSV in Older Adults and Adults with Chronic Medical Conditions. Consulté le 24 avril 2023. Disponible au : https://www.cdc.gov/rsv/older-adults.
[3]Branche AR, Saiman L, Walsh EE, et al. Incidence of respiratory syncytial virus infection among hospitalized adults, 2017-2020. Clin Infect Dis 2022;74 (6):1004-1011.
[4] Savic M, Penders Y, Shi T, Branche A, Pirçon JY. Respiratory syncytial virus disease burden in adults aged 60 years and older in high-income countries: A systematic literature review and meta-analysis. Influenza Other Respir Viruses. 2023;17(1):e13031. doi:10.1111/irv.1303
[5] Association pulmonaire du Canada. Virus respiratoire syncytial (VRS). Disponible au : https://www.poumon.ca/santé-pulmonaire/maladies-pulmonaires/virus-respiratoire-syncytial-vrs.
[6] Belongia EA, King JP, Kieke BA, et al. Clinical features, severity, and incidence of RSV illness during 12 consecutive seasons in a community cohort of adults ≥60 years old. Open Forum Infect Dis 2018;5(12):1-10.
[7] Weiskopf D, Weinberger B, Grubeck-Loebenstein B. The aging of the immune system. Transpl Int 2009;22:1041–1050.